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Nous sommes accueillis par Lucie et Willow, à l’origine de la ferme du Bois LAndelle, une exploitation en polyculture-élevage de 60 hectares, partagée entre 4 personnes/familles. Et Lucie et Willow, ils ne rigolent pas quant aux engagements en faveur de l’environnement ! Autosuffisance, entraide, mutualisation, passivité énergétique et respect de l’animal sont les maîtres mots de ce lieu aux multiples facettes.
Un renard.
Une biche.
Deux chevreuils.
Trois brebis au milieu de la route.
Un oiseau.
Un (reste de) crapaud.
Un cormoran.
Quatre faisannes.
Un poisson.
Cinq cigognes.
Quelques porcs.
Un âne.
Une jument.
Un chat noir acrobate-écharpiste.
Des yeux bleus, verts, marrons, jaunes.
Des feuillages.
Des fanes de carottes dépassantes,
Du sable.
Des scintillements du soleil sur l’eau.
Esther et Jonas… Filou et Félicie. Maraîchage de légumes biologiques en traction animale. Deux anges et deux bêtes. Je ne trouve pas d’autres mots pour les décrire et les deux bêtes sont anges parmi les leurs. Avec le renfort à venir de bovins pour rendre « circulaire » la Ferme de la Ménardière où nous a mené Julien-Rémi depuis Q. La simplicité et la gentillesse sont leur énergie.
C’est Noa, 8 ans, qui résume cette journée pédalée sans alternative rencontrée : « On a fait 80 kilomètres et on s’est bien débrouillé. Il y a eu quelques accidents en route mais c’était super ».
Après une journée riche en actions, c’est un havre de paix que rejoignent les cyclistes éreintés : le Club Dinette, un bar-resto-mais-pas-que, dans le centre de Cherbourg. Il anime toute la rue bloquée par un chantier, tables et chaises occupants trottoirs et chaussée.
Pour faire du cidre il faut des pommes !
Et pas que ! Avec les pommes de la ferme du Vastel, à Theurtheville-bocage, on fait du jus, du cidre, du pommeau, du calva…
Sluuurp ! On sirote, on boit goulument, on savoure, on hume, ça sent bon !
Aujourd’hui, nous sommes le 29 juillet. Nous venons de quitter la Grande Lande ; j’ai hâte de découvrir notre prochaine destination. Après une trentaine de kilomètres en “go fast”, nous arrivons vers 11h45.Nous sommes allés à la plage à 1h de l’après-midi. Pour moi c’était horrible : la marée qui …
Une image idyllique aux abords de l’étang de la ferme de la Grande Lande : Natalia et Aurélien avec leurs petites filles Mathilda et Madeleine lovées dans les bras nous accueillent tout sourire, accompagnés de leur bouvier des Flandres visiblement ravi de l’arrivée de la soixantaine d’altercyclistes.
Cher journal, tout va bien ici à la Barberie ! Aujourd’hui on s’est franchement bien amusé.e.s !
« Pour lui, le bio n’est pas un challenge car il s’est installé en bio et ne connait pas le maraîchage conventionnel »
