L’AlterTour rencontrera la ferme de Cagnolle le 10 août à Saint Amand de Belvès (24).
Une ferme qui guérit le sol
Le bio, c’est bien mais sur sol vivant c’est encore mieux ! Dix ans après avoir racheté et retapé cette ferme située en bordure du Périgord noir, Benoît Le Baube poursuit son aventure agro-écologique. Avec un leitmotiv : créer un sol fertile en permaculture, dans lequel toutes les plantes peuvent s’épanouir, sans intrants chimiques et sans labour. Et ça pousse ! Au-delà même de ses espérances.
Un lieu pour expérimenter et apprendre
La ferme de Cagnolle est devenu un vrai laboratoire à ciel ouvert spécialisé dans la qualité gustative des fruits et légumes, et dans la valorisation des déchets. Avec sa compagne Carmen, il récupère toutes sortes de rebuts (bois, aliments, herbes, résidus de brasserie) qui servent d’engrais et de protection. Entre les marchés et l’Amap, le couple a de quoi s’occuper: cinq hectares de noyers, 2 hectares d’arbres fruitiers et 1 gros hectare de légumes. Sans compter les formations « maison » dispensées par Benoît ou par des spécialistes des couverts végétaux, de l’oxydation des sols, ou encore de la physiologie des arbres.
Une initiative individuelle qui entraîne un territoire dans son sillon
« On a demandé au collège de Belvès si on pouvait récupérer les déchets de leur cantine. Ils ont accepté et c’est comme ça qu’on en est arrivé à leur vendre nos légumes. Maintenant, le collège va se lancer vers le 100% bio et le département de la Dordogne pourrait étendre le bio à d’autres collèges.
On essaye de montrer aux élus locaux que nos pratiques ont un impact environnemental positif : on séquestre du carbone et on préserve les sols, l’eau et les paysages. C’est un investissement très « rentable » pour les territoires. Et ça peut créer une dynamique dans des zones rurales vieillissantes. »
Benoît Le Baube, Ferme de Cagnolle
L’AlterTour rencontrera la ferme de Cagnolle le 10 août à Saint Amand de Belvès (24). Pour plus d’information consultez le programme