Du vélo et des oiseaux
L’après-midi de la veille et la nuit ayant été très humides, les plus frileux d’entre-nous avaient trouvé logis sous la grange de nos hôtes du jour de la Cornouaille. Ils eurent ainsi le plaisir d’être bercés aux sons d’oisillons (ou de petits d’une chevèche).
Au petit matin, une longue descente vers La Loire amena nos cyclistes à admirer Oudon, futur nid d’amour (ce BièreTour est aussi une aventure ornithologique) de Laure&Thibault, ainsi que sa tour fortifiée.
Avant le pique-nique, un mur petit mais costaud chauffa les cuisses des vaillants bieretoureurs. Si si ça monte les bords de Loire !
La houblonnière et la mise au fil
Après quelques menues hésitations, les abords de la houblonnière (ainsi qu’un avant-goût de leur « Tête haute » ) des frères Marzelière accueillirent le repas apporté par le fidèle Yves&co. Pour la digestion, les bieretoureurs se sont essayés à la « mise au fil » horlogique des bourgeons apicaux (de houblon) et à l’accroche lancée quasi-acrobatique des fils de coco aux barbelés perchés à 6 m de haut. Les anciens pratiquaient même l’accroche des fils à houblon avec des échasses ! A savoir que les frères cultivent pour leur propre production et qu’ils ne pelletisent pas.
La brasserie Tête Haute, projet d’insertion
Enfin, nous réenfourchâmes les bicyclettes jusqu’au zoning, campagnard tout de même, où siège la brasserie même de la Tête Haute. Le projet des frères a connu ses prémisses en même temps que Bout à Bout que nous rencontrerons plus tard et consiste en un projet d’insertion socio-professionnel (de 3 salariés – qui peuvent être engagés pour maximum 24 mois). Au soir, les rythmes latinos-américains et (un peu…juste un peu) l’IPA poussèrent les déhanchements sur le dancefloor ainsi que quelques pas de break de notre Mathieu national ! Malheur à ceux qui ne burent pas assez d’eau car le lendemain était peu loin !
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