Jeudi, la nouvelle tombe : le palais de la femme ne peut plus nous accueillir, covid oblige.
Les organisatrices – Félicie, Lola et Brunelle – et Mathieu travaillent dur dur pour adapter les temps d’échange et d’ateliers en visio-plénière tandis que les non-parisiens annulent leurs billets ; ou du moins ceux qui ont eu la nouvelle à temps, car oui certain.e.s se retrouvent à la capitale, un petit sentiment de déception qu’on imagine présent !
Heureusement, nous vivons la solidarité
Et c’est ainsi qu’un peu partout à Paris et ailleurs des groupes d’altercyclistes s’improvisent et se forment chez les un.e.s les autres pour assister à une version inédite – en ligne – de cette première plénière de septembre, lançant la nouvelle édition du tour !
C’est ainsi que samedi matin 10h00 nous nous retrouvons tou.te.s un peu éberlué.e.s face à nos écrans : on ne comprend pas trop ce qui est en train de se passer, nous avions tant attendu ce moment où nous allions nous retrouver, s’enlacer, prendre des nouvelles depuis le tour, se rappeler les moments forts et les anecdotes qui remplissent nos souvenirs, découvrir celles et ceux qui ont pédalé sur d’autre étapes, entamer des discussions au détour d’un café/croissant, trépignant de savoir quelle forme allaient prendre ces deux jours de travail.
Ici dans la Dombes
ça ressemble à un vrai camp de base arrière de l’AlterTour,
trois des membres du collège solidaire sont présent,
chacun son ordinateur, chacun aidant à l’orga,
chacun animant des ateliers, chacun réfléchissant
afin que le week-end se déroule au mieux !
Il y a du monde connecté !
Nous sommes une bonne soixantaine à venir découvrir, écouter, s’informer, échanger, s’impliquer dans l’orga ; certain.e.s souhaitent organiser des étapes, d’autres investissent le pôle communication ou logistique, ou viennent simplement participer au choix de la zone géographique.
Parce que oui, la réponse tant demandée à la grande question qui régit cette réunion d’accros du vélo est OÙ !
“Mais où allons-nous pédaler l’été prochain ?!”
Cependant patience patience ! La place est aux ateliers du matin
En premier, explorer les pistes d’amélioration liées au questionnaire de retour d’expérience de notre passage au tour. Et en top trois des sujets les plus discutés :
Trouver le bon équilibre au niveau du rythme
Renforcer le militantisme
Se saisir toujours plus des questions féministes
Ensuite c’est au collège solidaire de succinctement prendre la parole pour présenter ses raisons d’être et son fonctionnement tout au long de l’année, et pour donner quelques exemples de discussions et de décisions qui peuvent être prises lors de réunions jalonnant l’orga de l’AlterTour.
Enfin c’est par petits groupes animés par des membres à l’aise avec la mécanique AlterTour que nous présentons aux néo assoifé.e.s de l’orga le rétroplanning d’une année d’organisation,
pour que chacun.e se représente les différentes étapes de construction d’un AlterTour et des tâches à accomplir selon leur temporalité ;
avec pour but que chacun.e puisse au mieux s’orienter et décider de son implication dans les différents pôles et/ou groupes de travail.
C’est ainsi que les inscriptions sur la liste orga explosent de demandes et confirment l’engouement que suscite l’AlterTour !
Ici dans la Dombes c’est la pause déjeuner,
teintée de soulagement, de respiration, de gratitude
de voir que l’adaptation à distance du week end se déroule bien ;
et toutefois beaucoup de travail de coordination encore à faire !
De l’aligot à l’iode ?
Et c’est l’après-midi que nous attaquons le dur, le gros du dossier, la raison de nos euphories, ce qui fait que nous allons passer les prochaines 24h à échanger, débattre, opiner du chef, s’outrer les bras en l’air, rire, couper les micros pour discuter en off, activer les neurones, trouver de la cohérence, écouter son instinct, se laisser convaincre des arguments d’autres, dériver du sujet pour mieux y revenir :
mais quelles sont donc les régions que nous allons traverser en été 2021 ??
Un rapide système de votation permet de dégager deux tendances marquées : nord-ouest comprenant la Bretagne, la Normandie et la Belgique d’un côté, l’Auvergne de l’autre.
À coup de graphiques, de cartes des éditions précédentes, de test d’itinéraire pour vérifier le kilométrage, de centres d’intérêts touristico-militanto-alternatifs, de tours de paroles des envies, d’argumentations et/ou de blocages des un.e.s des autres, nous avançons dans nos réflexions.
Toute cette logique nous amènera à moins de dispersion et à prendre plus de temps pour explorer les départements que nous traverserons ;
Et c’est ainsi que nous tapons dans le mille ! Ce sont la Bretagne et la Normandie qui seront à l’honneur en été 2021 !
Une petite pause lexique : nous appelons défrichage l’action d’aller farfouiller, fouiner, glaner, repérer – grâce à différents réseaux et moyens de communication – des actions, des lieux et des personnes sur un territoire donné ; ce qui nous permettra plus tard dans l’année de pouvoir établir le parcours réel et les différentes étapes.
Ne jamais prendre de décision le samedi soir d’une plénière
Toujours attendre le dimanche matin lorsque les têtes se sont refroidies, et nous respecterons cette maxime !
Ce sera donc un tour au parfum iodé, parfait, merveilleux, nous avons une zone à défricher !
Et c’est assez inédit car bien moins de départements sont à fouiller et par conséquent beaucoup d’inscrit.e.s, dans chacun des départements visés, pour collecter les infos, les contacts, lieux et personnes qui nous appellent pour notre prochain passage, ce qui va nous permettre d’être d’autant plus préci.se.s et diversifié.e.s dans les alternatives que nous irons rencontrer !
Ici dans la Dombes c’est un mélange d’excitation et d’euphorie qui règne,
le sentiment du travail accompli mêlé à la fatigue,
l’impatience des étapes d’orga suivantes
et l’œil averti du chemin à accomplir
avant que prenne forme ce beau tour que nous chérissons .
Encore deux petites formations – prise en main du site internet et des outils organisationnels – pour les nouvelles chairs fraiches de cette année viendront clôturer cet inattendu et néanmoins efficace et très réjouissant weekend de travail.
On se revoit vite !
7 & 8 novembre à la MFR de Morre dans le Doubs : 11 Rue des Planches – 25660 Morre.
Vous pouvez nous rejoindre en train (gare de Besançon Viotte) ou en co-voiturage.
Nous serons loger sur place, pensez à prendre vos sacs de couchage.
12 & 13 décembre, lieu encore à définir