Au galop, on fonce vers la prochaine édition entre les volcans d’Auvergne et la Méditerranée

JonasAlterTour, Alter-D-tour, Echappée Belle, WE de préparation, Non classé, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Transverse, Vélo

Quelle joie !
Après des mois de visio, des échanges hachés par des connexions capricieuses, des visages pixelisés et des apéros solitaires, nous nous sommes retrouvé.es.
Et c’est à Paris que cela a eu lieu. Plus précisément à Boulogne-Billancourt, où le Gallo nous a accueilli et a mis à notre disposition un étage entier. Le Gallo, c’est un lieu de résidence artistique temporaire et qui organise aussi des événements comme le samedi de notre venue où avait lieu une soirée musicale dont les bénéfices allaient à l’achat de terres en Syrie pour les agriculteurs locaux.

Dès 9h et malgré un petit jeu de piste improvisé pour trouver l’endroit, les altercyclistes rejoignent les lieux en nombre pour assister au bilan du Tour. Après une rapide présentation des questionnaires envoyés à la fin du Tour, on se rassemble en petits groupes pour traiter des thèmes suivants et proposer des solutions (ou du moins des pistes) :

  • La question du temps qui semble nous manquer en permanence
  • Le rôle militant du Tour
  • Le choix des alternatives
  • Comment vivre l’autogestion
  • Notre gestion des conflits
  • La question de la nourriture et des déchets
  • Le soin apporté au matériel

Plusieurs groupes de travail ont déjà été initiés ces dernières années. Certains seront poursuivis, d’autres sont en train d’émerger, l’AlterTour est un gigantesque laboratoire. Les informations et les précisions vous seront communiquées le plus rapidement possible.

Avant de prendre ensemble un gargantuesque déjeuner, des représentant.es de la lutte contre la ligne 18 et la bétonisation du plateau de Saclay sont venu.es nous présenter la cause pour laquelle ielles se mobilisent. Des échanges riches et déterminés qui se sont poursuivis durant le repas et que l’on peut encore poursuivre lors des Marches des Terres qui auront lieu le week-end du 9 et 10 octobre.

La zone se précise

L’après-midi, c’était carrément l’émeute, il y a avait 80 personnes prêtes à tout pour convaincre le groupe d’aller dans un coin ou l’autre de la France. Car c’était bien là l’objectif de notre week-end : choisir la zone de l’été prochain! 
On a commencé par montrer les précédents parcours du tour pour essayer de poursuivre notre volonté d’aller voir des alternatives réparties dans tout le territoire.

Les parcours de ces dix dernières années.

Rapidement, les “nordistes” (dont votre dévoué rédacteur faisait partie) ont dû se rendre à l’évidence : les pluies de l’été normand et breton ont fait des dégâts. La tendance était nette, tout le monde voulait partir dans le sud !
Le centre, souvent laissé de côté, avait aussi quelques partisan.es. Et c’est finalement quatre groupes qui se sont organisés pour regrouper leurs arguments et nous les présenter de manière humoristique et dynamique. C’était génial, l’enthousiasme était contagieux et on a clôturé cette journée en faisant un point sur les envies de chacune et chacun quant à son implication dans l’organisation pour l’année à venir. Et, même s’ il reste encore largement de la place dans l’organisation POUR TOUT LE MONDE, on peut regarder le futur avec confiance.

La journée de travail était alors finie mais la fête ne faisait que commencer. Je ne m’aventurerai pas dans le compte-rendu détaillé de cette folle soirée mais ça a ri, mangé, dansé, c’était beau à vivre, merci à l’association Al Beyt (traduction de « la maison ») qui avait mis cette belle fête sur pied. 

Un dimanche pour valider notre choix

Dimanche, quelques petits yeux mais avec une majorité des participant.es ayant dormi sur place, on a pu commencer sans retard par le plat de résistance : la prise de décision concernant le choix de la zone. 

On a demandé à toutes les personnes qui veulent s’investir dans l’organisation de l’été à venir de placer leur post-it sur la région souhaitée. Et c’était presque un plébiscite : une banane semblait se former depuis le centre vers le sud-est. Quelques personnes auraient aimé la côte Atlantique et le pays basque mais en écoutant chacune et chacun, il semblerait que nous sommes arrivé.es à un consensus.
Pour l’exercice (et sans autre but que de découvrir cet outil bien pratique), on se teste même au jugement majoritaire pour valider le nom de cette zone. Et ça sera donc « Des volcans à la mer » ou « De la mer aux volcans ».

Un point a ensuite été fait sur la prochaine étape : le défrichage des alternatives. Car il faut maintenant aller à la rencontre des alternatives de ce vaste territoire. Pendant les deux prochains mois et jusqu’à la plénière du 11 et 12 décembre, nous serons toutes et tous amené.es à remplir le tableau Excell qui deviendra la Bible des prépa d’étapes.

Après cette réjouissante décision et un repas bien fourni, la journée allait continuer dans une ambiance parfois plus proche de la sieste. Mais qu’à cela ne tienne, les groupes de travail de l’année écoulée ont présenté les résultats de leurs discussions et réalisations. Les échanges auraient pu durer des heures car chaque sujet trouvait toujours son lot de passionné.es.

Mais il fallait pourtant bien conclure. Et c’est après un cercle de paroles riche en émotions que le groupe a rapidement nettoyé les lieux avant de reprendre le chemin de la maison.

Merci à toutes et tous pour votre venue et votre engouement, on se retrouve les 6 et 7 novembre pour la prochaine plénière et l’Assemblée Générale de l’association.

Jonas