Vendredi 22 juillet, au camping municipal de Saint-Pierreville 8h30. C’est le départ, lever du camp.
Franz et Hanke, deux touristes hollandais s’interrogent :
– “Quelle est cette tribu d’extraterrestres qui s’activent pour plier les tentes? (…) Franz ? Tu crois que quand ils.elles lèvent tous.tes les bras c’est pour vérifier leur niveau de propreté ?”.
– “Sans doute répond Franz, les voilà maintenant en train d’hurler comme des loups… Tu les entends aussi ? Je crois que j’ai trop bu hier…”.
9h15 : Saint-Pierreville, devant l’entrepôt du Bateleur : l’heure des au-revoir a sonné avec Ninon, Zoé, Mama, Cédric et Marjorie. Câlin collectif, feu d’artifice sans artifice et moment émotions avant d’enfourcher nos fidèles destriers à deux roues.
10h : quelque part entre Saint-Pierreville et Saint-Sauveur : une allée de chataigniers forment un ombrage parfait pour accompagner les altercyclistes dans leurs épreuves du jour. Les dix kilomètres ombragés de descente ravient les cyclistes. Les roues de vélo sifflent sur le bitume Ardéchois tandis que les arbres les préviennent : “Profitez de cette belle descente pour vous donner du courage et de la fraicheur du matin avant d’affronter Hélios le Dieu du Soleil ! Belle route à vous !”.
11h : sur la Dolce Via : après ce joli début de trajet, une première pause s’impose ! Lors de leur ballade matinale, un gros toutou et sa maitresse passent à côté du groupe. Le chien noir et blanc aboie : “Oh des copains ! Oh des cacahuètes ! Moi aussi je peux faire un gros câlin à Pascale pour son départ ? Oh il est drôle ce jeu ! Ils sont quand même bizarres ces humains, en plus ils marchent sur deux pattes…”.
Midi tapante autour du 20ème kilomètre : le col de Monreynaud du haut de ses 760m se frotte les mains avec malice : “Oh ! Encore des cyclistes qui pensent pouvoir grimper à mon sommet… Cela te dit Hélios qu’on leur mette quelques bâtons dans les roues ?”.
Hélios lui répond : « Pas de soucis Monreynaud, j’allume le four, thermostat 8 : regarde leurs têtes rouges comme des tomates ! Hélios/ Montreynaud : 1 – VS altercyclistes : 0 muahaha« .
Deux litres de sueur plus tard, victoire pour le groupe qui arrive tout sourire et qui a bien mérité sa pause pique-nique. Aiselinn et Maxime ont une fois de plus dégoté un magnifique endroit pour se ravitailler et faire la sieste. Le houmous et le fromage sortent des sacoches et respirent enfin : “Ouf, on a eu chaud ! Regarde moi cette clairière idyllique !”.
Les victuailles passent de mains en mains et profitent de leurs dernières minutes avant de se transformer en carburant naturel. Un réveil musical sonne la fin de la pause en douceur. Et roulez jeunesse, c’est l’Alter-D-Tour qui redémarre.
15h : une pause rafraîchissante bien méritée et la dernière douche du week-end pour la bande des joyeux.ses altercyclistes. Jamais le lac de Vernon en Vivarais n’avait vu d’aussi belles pyramides humaines, pirouettes et compagnies.
17h30 : arrivée à Boffres au bout de 37km fatigué.e.s mais heureux.ses. S’en suite la pépite de cette belle journée. Accueilli.e.s par l’auberge de Boffres : un vrai festin contente tout le groupe et encore plus les amateur.trices de saucisson à la diète de viande depuis plusieurs jours.
Après le dîner, Munca Mas entre en scène et offre un spectacle vivant qui nous fait voyager en chansons avec son accordéon, sa poésie, son humour et son charisme. Eeeeet Cumbia !