Sophie Mazon, présidente du collectif pour la sauvegarde de l’Uzège, recevait l’Alter Tour dans sa ferme pour une étape. L’Alter Tour, c’est un tour à vélo qui part à la rencontre des alternatives (agriculture, économie, habitat, environnement, énergie, social et consommation). Ici c’était pour évoquer Amazon et la ZAC des Sablas.
Pour cette 15e édition, le parcours a commencé le 11 juillet de Nice et se finira le 28 août à Clermont-Ferrand. La durée d’inscription est libre (la moyenne est d’une semaine).
« Les inscriptions sont notre seule source de revenus. On est autonomes. Il y a un camion avec la cuisine, les douches, les toilettes sèches et un minibus avec neuf places au cas où il y aurait des personnes fatiguées ou blessées. On a aussi une remorque avec vingt vélos que l’on prête aux personnes qui n’en ont pas. Tout ce qu’il nous faut c’est un point d’eau et de la place pour recevoir environ 60 personnes », explique Pauline Drillet, coordinatrice. L’organisation se fait pendant une année par les bénévoles préparateurs d’étapes. « On change de zone chaque année. En moyenne on prévoit de rouler un jour sur deux », précise-t-elle. Le but est d’aller à la rencontre des alternatives pour être inspiré et garder espoir, de parler des alternatives visitées sur internet et de montrer un autre type de fonctionnement collectif et horizontal.
« L’Alter Tour on le construit tous ensemble et il fonctionne ensemble : quand on roule, pour faire la cuisine, la vaisselle, etc. Tout le monde participe et la transmission d’informations est primordiale pour que tout se passe bien. Tous les jours il y a une répartition des tâches sur la base du volontariat. » Certaines personnes changent de vie après leur participation au tour : changement de travail, roule plus à vélo, plus de participation au collectif, etc.