Évidemment moins important qu’un autre tour célèbre, l’AlterTour commençait , dimanche, son périple à St Genest. Il faut une certaine intendance pour accompagner les cyclistes.
L’AlterTour « alternative au Tour de France » officiel est constitué d’étapes de 60 km environ, du 12 juillet au 17 août.
Partis le matin même de Saint-Etienne, les participants de tous âges viennent avec leur matériel de camping et tente.
Autant dire qu’avec le temps qu’il faisait dimanche après-midi sur la commune, il valait mieux trouver un abri.
Les cyclistes ont pique-niqué à la Croix de Garry, passé l’après-midi autour du barrage, et se sont retrouvés le soir, pour une soupe à la ferme.
Un fonctionnement de manière autogérée
Pour l’hospitalité, un bâtiment agricole libre a été mis à leur disposition pour passer la nuit au sec. Lundi, ils repartaient en direction du Chambon-sur-Lignon. Ce sera ensuite la traversée du Massif central, Limoges et La Rochelle.
Tous les sacs et matériels sont transportés en véhicule. AlterTour met à disposition un peu d’outillage, il faut avoir un vélo en bon état et prêt à rouler plusieurs centaines de kilomètres. L’AlterTour fonctionne de manière autogérée. A tour de rôle, on est cuisinier, chauffeur ou installateur de toilettes sèches…
Bien sûr, certaines personnes ont plus d’expériences ou de compétences dans certains domaines. C’est donc à chacun de s’impliquer pour contribuer à la bonne marche de l’AlterTour. A chaque étape de la caravane, différents postes se constituent : tout d’abord un guide, en général bon connaisseur de la région, qu’il vaut mieux suivre sous peine d’égarement assuré. Un « vélo-balai » en combinaison jaune ferme la caravane et prévient les automobilistes.
Le parcours se fait en petits groupes de 5 à 8 vélos, espacés d’une dizaine de mètres chacun. Chaque étape a son organisation propre selon les accueillants du soir et la durée du séjour. Le départ est fixé vers 8 h. Cela signifie cependant de se lever très tôt, à 6 h, pour avoir le temps de plier ses affaires, et bien sûr prendre un bon petit-déjeuner, indispensable si l’on veut, ensuite avaler quelques dizaines de kilomètres dans de bonnes conditions.
À l’arrivée, c’est la grande émotion, 4 ou 5 semaines de vélo en commun, ça crée des liens. Il y a aussi des vélos qui s’égarent et qu’il faut aller rechercher…
Source : Le Progrès