En cette magnifique journée du 12 août, nos altercyclistes se retrouvaient en ce beau matin ensoleillé devant un choix cornélien : celui de leurs ambitions et de l’occupation de leur journée.
Heureusement pour nos altercyclistes, notre accueillant avait de quoi occuper celles et ceux qui en avaient trop sous la pédale et qui, en manque de vélo, avaient besoin de déverser leur énergie vers d’autres activités.
Les propositions d’ateliers étaient multiples et permettaient à chacun’e de trouver un peu de soi-même dans ce qui occuperait leur journée.
D’un côté, on trouva un atelier d’entretien des véhicules mécaniques à deux roues ainsi que de l’âme, à travers les multiples discussions se glissant entre le vocabulaire du changement de chambre à air et de pédalier.
La présence d’un Belge bien sympathique, Yohann, lança l’initiative et permit de réviser certains vélos de l’Altertour.
Tandis que certain’es emplissaient leurs mains de graisse de chaîne, d’autres préféraient plonger leurs mains dans la terre.
Cet atelier fut comme une ode à la nature, où l’on prit soin de la terre en la préparant à recevoir de la vie, et la vie nous le rendait à travers de nombreux fruits et légumes. Il y eut comme une exposition en extérieur organisée pour sécher les oignons, exposant ainsi au monde leur acidité d’avoir été extraits d’une si belle terre.
Après cette aide au lieu, les alter-maraîcher’ères furent récompensé’es par un magnifique repas composé par notre exceptionnelle équipe cuisine.
Tandis que le soleil passait son zénith, la journée pivota sur un rythme de vie semblable à celui d’un après-midi très chaleureux. Cette chaleur humaine et naturelle fit naître une grande envie de baignade que la plupart des alter-plongeur’euses assouvirent par un tour à l’étang du lieu.
Alors que certain’es fuyaient la chaleur dans cette eau fleurie de nénuphars, d’autres en profitèrent pour se l’approprier. Près d’un gros four à bois et guidés par le maître des pains, Adrien, des alter-boulanger’ères se relayèrent pour maintenir en activité la production de pain, brioche et focaccia. En Gâche Warache, il y avait plusieurs sous-groupes de ce genre.
Pendant que cette pause farineuse occupait certain’es, d’autres se laissèrent guider dans le lieu afin d’en savoir plus sur nos accueillant’es et l’histoire du lieu.
Gâche Warache est, en somme, une fondation très polyvalente et pleine d’ambitions et de gestion bienveillante. De la ferme à une maison dans le village non loin, en passant par le terrain agricole, les habitations légères, les pâturages, le maraîchage et la grande culture, ils et elles avaient de beaux projets qui attisèrent la curiosité de certain’es de nos alter-épicurien’nes.
Après cet élan de curiosité pour le lieu, les alter-trader-de-bonne-humeur furent convié’es au temps collectif, le « séminaire business » (le brief du soir quoi !) pour augmenter notre efficacité, augmenter nos effectifs, et accueillir nos nouvelles directrices. Mais de ces nouvelles rencontres ont dû passer au moment difficile des au-revoir. Certain’es dissimulent leurs émotions lors d’un départ d’un collègue de bureau, mais les émotions de notre équipe furent plus marquantes.
Tandis que notre grand astre frôlait l’horizon, l’équipe cuisine fit son office en offrant un superbe repas qui sut satisfaire autant les alter-gourmand’es que nos accueillant’es.
Quand l’astre se cacha sous l’horizon, les artistes se révélèrent pour animer en musique notre magnifique fin de journée. Un jam de tant d’instruments apaisa la soirée, et l’astre se laissa traîner en un ciel rougeoyant pour entendre plus longtemps l’hymne de nos alter-musicien’nes.