Comme vous le savez peut-être déjà, après l’AlterTour, je me suis rendu à Saint-Marcellin pour expliquer la Décroissance et la DIA/RMA aux Alternatifs. Et quitte à me retrouver dans le Vercors, j’ai prolongé de 36 heures.
Mais Saint Marcellin, c’est à 200 m d’altitude et c’est… bref… alors que faire ?
J’ai trouvé le moyen de me faire prêter un VTC et de faire une petite sortie de 50 km de 1400 m de dénivelé cumulé. Comme la sortie était complètement improvisée, j’étais habillé en jean, chaussures de ville et sac à dos contenant des livres.
– Au début, il faisait super-chaud. J’étais beau à voir en slip et torse-nu et chaussures de ville sur ce vélo trop petit pour moi 🙂 avec le sac accroché par un système D au guidon. J’ai quand même trouvé le moyen de rattraper deux cyclotouristes habillés en cycliste … mais sans esprit de compétition !!
– J’ai traversé un tunnel pas du tout éclairé. Noir total ! J’ai eu une petite pensée pour une certaine étape de l’AT … hein Mat’ !
– Puis, je me suis rhabillé pour aborder la descente. A 1400 m, il fait froid. Avec un VTC on constate encore mieux l’effet gyroscopique : pour bien réussir un virage à droite, il faut pousser sur le guidon sur … la droite … eh oui ! Sympa, ces successions de virages à droite et à gauche, ponctués d’épingles à cheveux, durant 15 km.
C’est là que mon Pinarello m’a un peu manqué. J’aurais bien testé la descente à fond avec ma formule 1. A relancer en danseuse à la sortie des virages … j’ai un record de 90 km/h à battre. En même temps, la dernière fois que j’ai fait une descente à vélo dans le Vercors, je me suis luxé l’épaule gauche … Et j’aurais bien aimé voir à quel rythme j’aurais pu monter 18 km de cote … Promis, l’été prochain, je me fais quelques jours dans les alpes à vélo de route.
Une fois ma douche prise, je me suis offert une pizza 6 fromages (eh oui, ça existe) en hommage à Justine. Je me suis posé dans un parc en regardant des voyous (eh oui… ça existe à St Marcellin) faire les caïds avec leur 205 GTI rouge. Saint-Marcellin, c’est le patelin le plus paranoïaque que j’ai jamais vu … ou presque.
Allez, lundi soir, je ramène le soleil aux Normands … et on lâche rien
Stéphane