A Milhars nos hôtes ont tenu a nous préparer le petit déjeuner, pour les remercier, nous entonnons tous en chœur « OGM c’est la loi des lobbies » mais c’est sur l’air de la Mackshiche que l’orgue de barbarie donnera le signal des adieux. Après une ballade ombragée on se retrouve au bord du Viaur pour une fraîche baignade suivie d’un pique-nique.
Philippe en haut du chemin a rencontré un habitant à l’année qui lui a raconté la résistance, victorieuse de la population à l’implantation d’un barrage sur leur rivière. La retenue d’eau devait servir à irriguer les cultures de la vallée mais également alimenter la centrale de Golfech. Le le site a depuis été classé Natura 2000, pour en savoir plus aller sur le site de leur association Viaur vivant.
Après cette halte rafraîchissante, légère résistance au maître du temps pour la remontée escarpée sous le soleil brûlant. Pause à Pradinas sur la place ombragée du village, trois petits hommes verts bourrés de testostérone s’affrontent sur la route à suivre, fortes pentes et nationale sont dans la balance l’un d’eux tente une médiation co -créative inspirée de notre visite au chais du cailloutis et finalement notre petite troupe s’élance par monts et par v(e)aux. Notre arrivée à Sever petit hameau est applaudi par une petite foule enthousiaste, après les rafrraîchissements une petite troupe local entonnent des chants de révolte. Le maire prononce un discours de bienvenue mêlant notre équipée et son village « Sever » dans l’anagramme de celui-ci « Rêves ». Les Altercyclistes raffraîchis par leurs douches chez l’habitant sont prêts pour le cercle de parole où vont pleuvoir les mauvaises nouvelles mais aussi leurs solutions, on a perdu le support de fixation de la roue jockey et le Traffic immobilisé depuis plusieurs jours ne pourra reprendre du service qu’après le changement du bloc moteur, on décide de la réparation en attendant le Transporteur d’Alain prendra le relais.
Les habitants nous ont préparé un repas roboratif suivi de la réunion Tupperware organisée par l’association ARIA Energie autour de la production de biogaz en milieu agricole. Les agriculteurs pourraient renforcer localement leur économie en transformant les déchets issus de l’élevage (fumier) et de l’agriculture (déchets verts) en biogaz par méthanisation. Le processus de méthanisation consiste à stocker la matière organique en milieu humide et chaud et privé d’air, dans ces conditions elle se dégrade klaissant échapper du biogaz gaz similaire au gaz de Lacq (méthane +CO2). Alors que le compostage produit du CO2 qui part dans l’atmosphère. Au cours de la visite guidée on verra qu’à partir de trois remorques de fumier mouillé puis ensachés hermétiquement pendant 2 semaines notre orateur (ancien agriculteur et scientifique) réussira à allumer le gaz dégagé à la sortie du tuyau et même à faire démarrer un motoculteur, le tout sous les applaudissements du public.
M Barrière notre orateur nous invitera à réfléchir à l’autonomie énergétique que pourrait procurer aux agriculteurs la production de biogaz, car celui-ci avec un équipement adéquat permettent d’alimenter les moteurs, la cuisine et même de fournir de l’électricité. La course aux matières premières pour l’énergie est source de conflits, la production de méthane localement contribue également à la paix, elle est possible quasiment partout, en Inde les familles produisent leur énergie grâce à des digesteurs domestiques.
Un diaporama des réalisations déjà effectuées invitera les agriculteurs pour garder leur autonomie à ne dépendre que de leurs ressources à ne pas chercher à avoir des installations de taille importante dont ils seraient dépendants par la suite, par ailleurs générant des déplacements de camions pour le transport et l’émission de gaz à effet de serre.
Pendant que les locaux regagnent leurs domiciles, nuit étoilée et entoilée pour nous après rêverie panoramique et plongeante sur l’Aveyron .
Claire B