Bourg-en-Bresse. Meilleurs souvenirs de l’AlterTour bouclé par six Bressans

MathieuRevue de presse

Six cyclotouristes de l’Ain figuraient parmi une bonne cinquantaine de personnes qui ont terminé, dimanche, le parcours de l’AlterTour, sur le plateau du Larzac.

Le parcours avait commencé à Genève le 2 juillet. Tout le monde n’a pas pédalé pendant plus d’un mois : le principe était de se relayer, tout au long de cet itinéraire riche en découvertes. À chaque étape, une rencontre instructive était organisée : une conférence, une visite, une manifestation, un festival… L’occasion de s’informer sur de nombreuses alternatives, dans des domaines variés : énergie, alimentation, habitat…

En Camargue, les altercyclistes ont rencontré Bernard Poujols, riziculteur : le premier en France, il a eu l’idée d’associer à sa production de riz bio un lot de 150 canards qui dévorent uniquement les mauvaises herbes qui étouffent le riz. Le résultat est étonnant, avec un rendement bien supérieur à celui obtenu par les procédés chimiques habituels et son expérience est suivie avec beaucoup d’intérêt par l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) de Montpellier.

« Une journée sur l’AlterTour, ce n’est pas tout à fait un club de vacances ! », relate Michel Sarbach, un habitué burgien. Il ne s’agit pas uniquement de faire du vélo. Un roulement s’établit pour que chacun participe aux à-côtés. Le tableau des tâches doit être rempli avant le départ, tous les matins entre 6 et 8 heures : assurer le réveil en chanson ou poème, préparer le petit-déjeuner avant l’heure, piloter ou copiloter les deux minibus d’accompagnement, préparer les repas, faire la vaisselle ou les courses … pour faire fonctionner cette organisation dans la joie et la bonne humeur et que tout le monde s’y retrouve. Et chaque soir, on monte les tentes !

Bruno, altercycliste paraplégique, a rejoint l’AlterTour pour les six dernières étapes, sur son tricycle mû seulement à la force des bras. Plusieurs altercyclistes se sont relayés pour l’aider dans les pentes les plus fortes, en le tractant avec les moyens du bord.

Cécile Chambon, le Progrès

Source : http://www.leprogres.fr/