Le dogme d’une croissance économique infinie, fer de lance du développement de nos sociétés, épuise les ressources énergétiques non-renouvelables, pollue l’environnement, affecte notre santé, détruit le lien social et exacerbe le décalage Nord-Sud.
Cette humanité là est au fond du trou … et creuse encore !
Grâce à l’injection de deniers publics, elle dope ses » Pôles Recherches & Innovations » et invente les bidules qui trop souvent ne servent à rien, voire même sont dangereux. Au moyen du martèlement publicitaire, elle dope sa communication pour faire croire que les bidules (exemple mobiles 4G ) qui ne servent à rien sont très utiles, et bien sûr ne sont pas dangereux. Elle suralimente et dope son économie de marché grâce à des « Subprimes » permettant d’acheter les bidules fabriqués. Elle dope ses transports avec toujours plus d’autoroutes, d’aéroports et de voies maritimes facilitant le transport des bidules en tout genres. Elle dope son agriculture en vidant et polluant les nappes phréatiques à grand renfort de pesticides et engrais de synthèse. Histoire de (mal) nourrir les gens qui s’occupent pourtant bien des bidules. Elle irradie encore plus toute la population avec toujours plus d’antennes relais à cause des nouveaux bidules. Et bien sûr, elle dope sa production énergétique pour concevoir, fabriquer, conditionner, transporter et vendre plein de bidules.
Une vraie machine infernale qui peut s’emballer… jusqu’au jour où elle explose ! Les japonais paient le prix fort et toute la planète trinque.
Pourvu que l’argent gagné en produisant le fameux bidule permette d’en acheter un autre … de bidule : une bougie.
Au moins celui-ci servira car maintenant l’humanité est contrainte d’utiliser les deux : le nucléaire et la bougie !
La société civile a décidé de réagir. Elle s’organise. Le levain prend.
Le bulletin de vote n’est pas un chèque en blanc institutionnel. Une fois l’élection passée, tout est souvent si bien organisé pour le mettre au pied du mur, que le citoyen est spolié des décisions sociétaires majeures. Alors, il se lève et fait entendre sa voix, ses résistances.
L’AlterTour sillonne les toutes de France pour écouter.
Il rallie et relaie des alternatives concrètes et crédibles. De solutions en pistes de réflexions, ces initiatives nous démontrent qu’il n’existe pas d’écologie environnementale sans écologie sociale.
Toutes ces associations, collectifs citoyens, entreprises et collectivités locales, sont préoccupés par la question de l’énergie. Soit comme thème central de leur activité, soit dans leurs modes de fonctionnement. Et ça tombe bien.
La « Sobriété énergétique » est le thème de l’Alter Tour 2011.