C’est avec beaucoup d’originalité que Dominique Béroule a mis en scène des idées qui vont à contre courant de pratiques bien ancrées qu’il juge mortifères. Il a imaginé un autre Tour de France, un «Alter Tour», sur lequel il invite chaque année ceux qui ont des messages du même genre à faire passer. A chaque étape, le peloton observe des initiatives qui lui paraissent plus respectueuses de l’homme et de l’environnement. Il en a tiré un film intitulé «L’âge de tous les dopages». Celui-ci est divisé en six chapitres: le sport, la finance, l’agriculture, l’énergie, les transports, la communication par les ondes.
Dominique Béroule était là en personne jeudi soir pour s’expliquer de son propos et répondre aux questions. Il s’agit dans tous les cas de sujets très sensibles sur lesquels chacun a ses idées. Les réactions n’ont donc pas manqué, soit pour aller dans le sens du message délivré, soit pour s’interroger pour savoir si la responsabilité des diverse pollutions n’était pas largement partagée, tant elles peuvent revêtir de formes. Un accord s’est trouvé pour reconnaître que, participant d’un même système, chacun avait sans doute quelque part à battre sa coulpe et que les solutions devaient se chercher ensemble. L’autre accord portait sur l’originalité de la démarche, faisant espérer d’autres rendez-vous pour continuer le dialogue en variant les angles d’approche. Proposition qui va pleinement dans le sens d’une salle «Art et essai».