La 3e édition de l’Alter tour pour une planète sans dopages, qui s’est élancée de Paris en même temps que le Tour de France, a fait étape samedi midi à la plantation bio du Brunec. Véronique et Yves Cocherel, les propriétaires, ont accueilli les 70 cyclistes partis le matin de Ploemeur, en Bigoudénie.
Éloge de la lenteur
Chaque participant emprunte une des altercyclette partagées, accomplit un chaînon de quelques kilomètres, puis transmet le relais et sa bicyclette à un partenaire qui parcourt le chaînon suivant, et ainsi de suite tout le long d’un grand circuit. Sans esprit de compétition, chacun des 200 inscrits à ce tour en forme d’escargot, symbole de la biodiversité, accomplit son périple à la carte.
« Ce tour est l’éloge de la lenteur. Parti le 3 juillet, l’Alter tour prend fin trois semaines après l’arrivée à Paris. L’important c’est de permettre à notre chaînon, un sac rempli de graines de variétés de blé anciennes, d’arriver le 15 août à Guéret, dans la Creuse. C’est un effort collectif sans esprit de compétition dont on mesure les dégâts aujourd’hui sur notre société », explique un responsable.
Soixante-dix cyclistes font le tour de France à leur manière, sans esprit de compétition et pour préserver la planète.