Lorient et les alternatives énergétiques
Accueil par J-P Auchet, adjoint au Maire de Lorient.
Visite de la chaufferie bois à Lorient par Jean-Guy Bengloan, Ingénieur du service environnement de la ville et en charge du projet chaufferie. Créée en 2003, elle a coûté un million d’euros et permet de chauffer le théâtre, la piscine, et quelques bâtiments municipaux…
La chaufferie consomme 1000 tonnes par an de bois (dont 300 proviennent d’Emmaüs et le restant d’industries et d’agriculteurs locaux). Son rendement est excellent : la combustion ne produit que 5% de cendres qui sont ensuite utilisées en compost. Il s’agit d’un projet de développement durable : créateur d’emplois locaux, intéressant financièrement (économie de 150 000 euros par rapport au gaz) et développant la récupération locale de bois non traités.
Midi : présentation d’un projet de maison intergénérationnelle, projet d’habitat collectif et coopératif.
Après-midi, échange avec Jean-Noël Yvon, ostréiculteur à Locoal-Mendon.
L’ostréiculture souffre aujourd’hui de pratiques économiques destructrices : développement des huîtres triploïdes au détriment des espèces sauvages, densification des élevages, surproduction, d’où les épidémies et la mortalité énorme constatée : depuis 2008, la filière très touchée par le variant dévastateur d’un virus jusqu’ici peu virulent.
En 2008, 50% des naissains (huîtres de moins d’un an) sont perdus. En 2009, 70 % et en 2010, au moins 70%..
Une charte qualité a été créée avec l’ensemble des acteurs de la filière en partenariat avec le réseau Cohérence, améliorer les pratiques de chacun (ostréiculteurs, agriculteurs, communes).
5 à 6 années seront nécessaires pour redresser la barre et changer les pratiques (l’huître a besoin de 3 années pour grandir). Entre-temps, beaucoup d’exploitations ostréicoles risquent de ne pas pouvoir passer le cap. Les ostréiculteurs obligés d’être créatifs, développer d’autres activités complémentaires, …
Bienfaits du massage, méfaits du soja
Soirée à Auray : accueil royal avec la présence notamment de masseurs professionnels.
Présentation de jeux anciens par l’écomusée de St Degan.
Visionnage de Film « Terres à taire » au cinéma Arcades de Auray proposé par l’association Ingalan concernant l’impact de notre agriculture sur l’agriculture mondiale. En effet, ce film met en lumière :
-l’impact de la consommation de soja en Europe sur les pays producteurs (50% du soja vient d’Amérique Latine).
– problématiques de santé pour les populations vivant à proximité des cultures (exemple d’empoisonnements suite à des pulvérisations de produits chimiques)
-conséquence socio-économique : réduction des emplois
– le problème de l’accès aux terres pour les agriculteurs (85% des terres exploitées par 2,5% des producteurs)
Rappel de l’importance de notre action à travers notre consommation (réduction de la consommation de viande) et par l’action des agriculteurs en substituant la consommation de soja par les cultures fourragères locales.