Ce matin du 10 juillet 2016 c’est la promesse d’une fête populaire qui nous réveille. Il ne s’agit pas de la finale de l’euro de football, mais du festival organisé en soutien à la ZAD à la suite du référendum de Notre Dame des Landes : le Festizad. Ce lieu emblématique a été choisi comme « village de départ » de l’AlterTour. Le tour de France ne passera malheureusement pas par ici cette année, il se préoccupera de faire défiler d’autre paysage rustique, d’autre richesse rurale depuis son hélicoptère sans montrer ce lieu qui pourtant défend les mêmes valeurs.
Nous sommes accueilli par l’organisation Copain 44 qui nous font partager leur expérience de lutte et de vie quotidienne. La cohésion qui existe entre les différent occupant est marquante. Bien que la cohabitation peut s’avérer parfois difficile, L’organisation Copain 44 nous parlent du plaisir qu’il ont eu lorsqu’ils ont vu les espaces abandonné redevenir habiter par les squatteurs. Après une présentation de leurs activités nous nous dirigeons vers la ZAD. Lorsque l’on arrive sur place, le contraste avec le journal de Claire Chazal est saisissant, point de cocktail molotov, mais un univers jalonné de cabane, un imaginaire à la Peter Pan.
L’on quitte ce lieu trop rapidement, car un membre de COPAIN 44 nous attend pour nous faire visiter sa ferme. Les pancarte zones naturelles sensible défilent le long du canal de Nantes à Brest qui nous amène à la ferme. A l’arrivé nous sommes accueillis par l’écriteau : Grève, don de lait. C’est une ferme comme il en défile tant à 300km/h par la fenêtre du TGV. Pourtant lors de la visite, la ferme prend sa dimension humaine. Il y a 50 vaches réparti sur 50 hectares qui produise 5000 litres de lait par an, c’est deux fois moins que la ferme des 1000 vaches, mais ici les habitantes nous font une places dans leur pâturage pour le dîner.
Ferme de COPAIN 44 – fermes des mille vaches.
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