Jeudi, Actif Pays de Rance et les Incroyables comestibles Lanvallay ont organisé cette première grande fête. De quoi échanger des informations de manière efficace.
Cette journée était le premier rassemblement des Incroyables comestibles Bretagne, dont la démarche consiste à cultiver des légumes chez soi ou dans des lieux publics pour ensuite partager le fruit de la récolte. Elle était organisée en lien avec les Incroyables comestibles France et l’Université populaire de permaculture (UPP).
Une cinquantaine de cyclistes de l’Alter tour 2016 ont été accueillis et applaudis sur le lieu de la fête. « L’Alter tour, c’est depuis 9 ans, lors d’une grande rando collective de plus d’un mois, partir à la rencontre d’expériences alternatives et de luttes diverses, le tout dans la bonne humeur, explique un des Altercycliste. Cette année, nous sommes partis le 10 juillet pour soutenir Notre-Dame-des-Landes. On est arrivés le 21 août à Rennes. Nous sommes passés par des brasseries associatives, des écovillages, des lieux culturels autogérés et bien d’autres expériences revigorantes. »
Un mouvement mondial « so British »
De son côté, Mikaël Pépin, le porteur de projet Incroyables comestibles Lanvallay et coprésident d’Actif Pays de Rance, est venu expliquer en quoi consiste ce mouvement. « Les Incroyables comestibles se répandent à grande vitesse dans le monde parce que la méthode fonctionne et elle est simple à réaliser. Si simple que les enfants peuvent le faire. D’ailleurs, ils aiment le faire : on plante partout où c’est possible, on arrose et on partage. Il y a déjà 350 communes françaises qui participent à ce mouvement ! »
Ce mouvement vient de Todmorden, Angleterre, qui compte 15 000 habitants. Les commerces fermaient les uns après les autres, la valeur des maisons déclinait et de plus en plus de résidents devaient sortir de la région, pour se chercher du travail. Lassés d’attendre une aide gouvernementale pour relancer l’économie, des citoyens ont développé un projet expérimental au potentiel rassembleur, puisque basé sur un besoin commun à tous : la nourriture. Des amitiés se créent et les échanges de connaissances vont au-delà de la nourriture. Un dynamisme nouveau anime désormais la petite communauté. Lanvallay œuvre dans ce sens depuis janvier 2015.
Source : Ouest France