Après une présentation des altercyclistes, nous avons discuté autour du thème du travail. Beaucoup des personnes présentes ont des activités alternatives au travail salarié classique.
Pourquoi des alternatives ?
– La hiérarchie et ses ordres non discutables
– L’absence de confiance envers les différents travailleurs
– La compétition (mise en place dès l’école)
– La segmentation du travail : souvent les rôles de chacun ne sont pas souples. Une infirmière belge voudrait « donner de l’attention plutôt que de la prendre »
– La souffrance au travail : elle peut dépendre des conditions de travail, bonnes ou non, du plaisir que l’on peut avoir dans son travail, s’il nous passionne…
Quelles alternatives ?
L’autonomie ; un peu de travail classique plus d’autres activités ; la diminution des besoins matériels
Des alternatives pour tous ?
Les familles et enfants, des facteurs psychologiques ou physiques rendent plus compliquées la vie alternative
L’éducation nationale comme formatage pour le travail ?
Définition du travail : salarié ? non rémunéré ?
Quelques brèves de pelouse :
« c’est quand un moustique se pose sur ses couilles que l’on s’aperçoit que la violence ne sert à rien »
« soyons au chômage pour sauver la planète »
« ne vous inquiétez pas, la pollution on va l’exporter ailleurs » (entendu en manif contre la pollution)
Puis division en plusieurs groupes selon les désirs de chacun : continuer la discussion, réparer des vélos ou aller au mont du Pelé (choix plébiscité par l’Alterjournaliste)
Mont du Pelé
Ici, une partie des arbres est coupée, ils ont repoussés après la guerre d’il y a un siècle ; avant c’était des pâturages de moutons. Après l’explication, détente en haut : vue à 360° sur les volcans et vallées avoisinants, on en prend plein les yeux et les poumons ! Puis certaines (ok, l’alterjournaliste aussi, mais la main qui sert à écrire peut aussi cueillir non ? on est pas monotâche ! 😛 ) s’adonnent à la cueillette de fraises des bois pour la joie de tous.
Après un trajet sentant le fromage, passage par Saint-Nectaire oblige, nous arrivons à la grange à Ludo. La paille, en bonne copine, nous servira de tables et de chaises, de lit, et même de scène de concert improvisée et de piste de danse ! Merci à elle !
Pour ne pas déranger les moutons, nous leur laissons les lits et leurs couvertures en laine, et sommes sur la paille !
Nicole