Un train qui arrive en retard d’une heure en gare de Clermont-Ferrand. Les altercyclistes ont attendu et nous accueillent : Garance, dix ans, Nathanaël six ans et Rafaël leur papa de 43. La balade collective en banlieue de Clermont en devient joyeuse.
Au matin, se faire réveiller à 6h30 par la bonne humeur d’une flute enchanteresse qui réussit à chasser la pluie.
Retrouver des chômeurs actifs qui font converger lutte sociale et écologie. Enfourcher les bicyclettes pour une côte harassante ; Garance et Nathanaël heureux d’y échapper dans le minibus.
A notre arrivée le délicieux ragout de légumes est déjà prêt. Une mini sieste et je retrouve Nathanaël ravi de pédaler en solitaire, libéré du système qui relie son vélo au mien ; Garance trouvant son autonomie au sein du groupe.
De la fatigue et la rencontre avec les artisans de Tralalart m’échappe quelque peu : sentiment que nous avons tous envie et besoin de nous épanouir manuellement et intellectuellement.
Retour à vélo dans la nuit sans Garance et Nathanaël qui ont encore profité de la fée pétrole. A mon retour Candice les a aidé à se coucher. Nous en sommes à la 625e nuit de la longue série de conte que je leur lis quand l’aube chasse la nuit et que la clarinette remplace la flute.
Rafaël néo altercycliste