À vélo, 320 citoyens partent faire le tour de France des solutions solidaires et écologiques

MathieuRevue de presse

Du 10 juillet au 20 août, à l’occasion de l’AlterTour, des centaines de cyclistes vont parcourir les routes de France pour découvrir des solutions solidaires et écologiques.

Pendant six semaines, ils vont parcourir 1 200 kilomètres ; faisant halte dans des écolieux, des fermes agroécologiques, des micro brasseries, des chantiers d’écoconstruction, des ateliers vélos participatifs et solidaires ou encore des ZAD…

Le 10 juillet, (au moins) 320 cyclistes s’élanceront sur les route de France, dans la région Rhône-Alpes, en Occitanie et en Catalogne. Une façon slow d’aller à la rencontre des citoyens investis dans le transition solidaire et écologique.

2015-08-21_15.12« Les participants viennent de France, de Belgique, de Suisse ou encore d’Espagne. L’AlterTour est vraiment ouvert à tous. Cette année, notre participant le plus jeune a deux ans et voyagera en carriole. Le plus âgé en a 73 ! « , explique Mathieu Fromont, coordinateur de l’AlterTour. Les hôtes partageront leurs expériences, leurs chemins de transition, mais aussi évoqueront le déclic qui leur a permis de changer de vie. »

Les inscriptions sont encore ouvertes, et ce jusqu’au 3 juillet. Afin d’assurer l’équilibre financier de l’aventure, une participation moyenne de 32 euros par jours est demandée. En moyenne, car l’association a mis en place un tableau des tarifs en fonction des revenus de chacun.

Un intérêt du grand public grandissant
Aux dires de Mathieu Fromont, l’intérêt du public pour les questions de transition solidaire et écologique ne cesse d’augmenter. Lorsque les Altercyclistes s’arrêtent entre deux étapes, ils sont toujours très « bien accueillis » et on leurs ouvre les portes « en saluant leur projet », relate-t-il.

Quant aux participants, ils sont de plus en plus nombreux. Alors qu’ils étaient 120 en 2007, ils sont aujourd’hui 320.

« C’est assez impressionnant de voir comme cela a évolué. Pour le premier AlterTour, nous devions faire un grand tour de France car il n’y avait pas assez de projets en lien avec la transition écologique. Nous parcourions 80 et 120 kilomètres par jour. Cela rendait notre tour beaucoup moins accessible. Dix ans après, nous trouvons des projets tous les trente kilomètres ! »

Julie Jeunejean, We Demain