Cyclotourisme – Citoyenneté
Pour sa dixième édition, l’AlterTour démarre ce samedi de Ramonville. L’objectif : aller de Toulouse à Valence à vélo, tout en croisant le chemin d’acteurs de la transition écologique et sociale. Entretien avec Mathieu Fromont, coordinateur de l’AlterTour.
L’AlterTour, c’est quoi ?
C’est un tour de France à vélo des acteurs et actrices de la transition écologique et sociale, à la recherche d’alternatives : producteurs de vins, fermes, habitats coopératifs ou collectifs, chantiers de maisons bioclimatiques, groupements de production d’énergies alternatives.
C’est la dixième édition, comment est née l’idée de l’AlterTour ?
Au départ, l’association organisait les journées mondiales d’opposition aux OGM. Quand le moratoire sur les OGM est arrivé en France, on a voulu réorienter notre évènement vers quelque chose revendicatif mais aussi proposant des solutions de militantisme joyeux et festif.
Pourquoi à vélo ?
Parce que quand on a transformé les journées mondiales d’opposition aux OGM en évènement itinérant, il a fallu réfléchir à un mode de transport. Le vélo nous paraissait vraiment le plus indiqué car c’est un mode de déplacement doux et écologique.
Pourquoi avoir décidé de partir de Toulouse, cette année ?
Ce sont les participants des années précédentes qui organisent l’AlterTour. l’année dernière, à la fin de l’AlterTour qui avait lieu en Bretagne et dans les Pays de la Loire, on a réuni les participants, en leur demandant où ils voulaient rouler l’année prochaine et ils ont choisi l’Occitanie et la région Rhônes-Alpes.
Combien de kilomètres allez-vous parcourir ?
On va faire 1 200 kilomètres sur 43 jours. C’est un tour de France en relais, les participants choisissent leur période d’inscription. On a des arrivées et des départs tous les jours. On a environ 350 participants sur l’ensemble du tour et une moyenne de 55 participants par jour.
Amélie Phillipson, La Dépêche du midi