Ils ne pédalent pas pour la gloire, mais pour « aller à la rencontre des acteurs de la transition écologique ». Parti de Toulouse, l’AlterTour sillonne le pays: étape après étape, ses 320 participants se relaient en constituant des groupes d’une soixantaine de cyclistes. Collectifs d’habitants, éco-lieux, ateliers d’auto-réparation de vélos… Les initiatives relayées par la manifestation sont nombreuses. De passage à Narbonne samedi 22 août, l’AlterTour a ainsi retrouvé les bénévoles de l’association locale Vélocité, prônant le développement des déplacements doux en milieu urbain.
« Narbonne est une ville où la plupart des rues sont plates, le vélo doit donc y avoir toute sa place », insiste-t-on. Pour mieux le démontrer, le cortège a quitté le parvis de la Médiathèque pour entamer une « vélorution » au cœur de la cité. Mais parce que l’AlterTour s’attache aussi à donner la parole aux « gens qui résistent au modèle dominant », les organisateurs avaient également convié au débat des bénévoles et militants engagés dans un bras de fer avec le groupe Areva dans le dossier du traitement des nitrates du site de Malvési.