La journée commence par la visite de l’ancien site de la Mine de Thoiras. Derrière la végétation certes aride mais luxuriante aux alentours de la commune, qui se douterait que ce site est hautement pollué par les métaux lourds (arsenic, plomb…) ?
Avec quelques riverains victimes de leur ignorance à l’époque, le collectif des Z’amis de la Mine installé sur les lieux il y a environ 10 ans, a beaucoup contribué à faire éclater la vérité en 2014, soit environ 40 ans après la fermeture de l’exploitation minière.
Mais le plus important reste à venir : qu’un plan de gestion des risques soit enfin adopté et mis en application par l’État.
Ce sera l’objet de la vélorution dans 2 jours à Anduze, ville très touristique… !!
L’après-midi se poursuit par un échange avec l’association HALEM qui défend les intérêts des habitants de logement éphémère ou mobiles.
Sont concernés les Z’amis de la Mine, certes propriétaires des lieux mais qui malgré tout n’ont pas l’autorisation de l’Etat pour vivre dans des habitats dits légers (caravanes, yourtes..) du moins pour l’instant : l’audience est fixée fin septembre.
Leur revendication : se voir reconnaître le droit universel au logement (tout en assumant des obligations) en obtenant un espace dédié par les communes dans le respect de ce choix de vie qui s’inscrit dans une démarche de simplicité volontaire ou non.
En effet, les habitats légers incarnent aussi une solution peu onéreuse face aux problématiques actuelles du Travail (CDD, chômage, bas salaires…) et du Logement insuffisant ou insalubre.
Lors de la soirée, est projeté le documentaire «pièces à conviction» qui fut un gros coup médiatique pour dénoncer cette pollution minière à Thoiras.
Malka