Du 8 juillet (départ de Ramonville) au 20 août l’Alter Tour, randonnée cycliste, est une manifestation qui fête son 10e anniversaire et organisée par AlterCampagne qui se bat contre le concept de dopage généralisé. «Le dopage dans le sport, on connaît. Mais il peut être appliqué à presque tous les domaines de la société !» clame AlterCampagne. Rencontre avec Mathieu Fromont, coordinateur de l’association.
Mathieu que représente l’Alter Tour ?
En chiffres, 350 participants pour cette année. Mais là n’est pas le plus important. Notre mouvement veut être partie prenante dans l’élaboration de solutions concrètes pour sortir des OGM et des synthèses. Notre fonctionnement est horizontal et notre siège social est à Bagnolet où nous sommes hébergés dans les locaux de la Confédération Paysanne.
Quel est votre champ d’action ?
Nous sommes ouverts à de nombreux domaines : habitats collectifs participatifs, maison a énergie positive, recycleries… L’idée de base des pères fondateurs était de rencontrer tous ces gens qui dans leur coin ont des idées. Parler et échanger sur leurs actions et sur leurs alternatives.
Où avez-vous été en Haute Garonne ?
Notre tour cette année sillonne les routes d’Occitanie et de Rhône-Alpes. En Haute-Garonne, nous avons fait une déambulation dans Toulouse à la rencontre de lieux alternatifs (Scopie, L’atelier idéal) Nous avons aussi pris le temps de dire Non à Val Tolosa. Mais nous sommes aussi allés à Cazères à la Coopérative d’habitant l’an 01.
Pourquoi partir de Ramonville ?
Parce que ce qui se passe à la MES (Maison d’Economie Solidaire) est très intéressant. C’est un endroit qui fourmille d’idées, d’initiatives, d’expérimentations, de solutions alternatives. Bref un lieu vivant et nous souhaitons qu’il le reste.
Une conclusion ?
Le but est d’amener les gens vers les alternatives et les rencontres. La circulation à vélo est le moyen de transport, mais c’est aussi un moyen pour nous de le promouvoir. Enfin, je milite pour que demain des petites exploitations locales puissent se réinstaller sur nos terres. Production locale bio qui garantira une alimentation saine et du travail pour tous les paysans.
Propos recueillis par Pierre Datchary
La Dépêche